Fondatrice : Jacqueline Bonneau
Responsables : Pierre Arel, Véronique Ballu-Vernet, Pascale Bélot-Fourcade, Jacqueline Bonneau, Philippe Candiago, Christine Dura-Tea, Luiz Alberto de Farias, Jean-Pierre Gasnier, Nazir Hamad, Noureddine Hamama, Aurore Hoang- Di Ruzza, Elisabeth La Selve, Jérôme Lebaud, Jean-Pierre Lebrun, Rozenn Le Duault, Françoise Rey, Thierry Roth, Jean-Luc de Saint Just, Anne-Marie Tabouret, Bernard Vandermersch, Alain Voisinne
Contact : Thierry Roth, 33 (0)6 85 10 86 79
“Les travailleurs sociaux ont à faire aux déchirures du tissu symbolique qui, chez nous comme pour les autres cultures, maintient la cohésion sociale. La difficulté de leur action tient aujourd’hui à ce que les exigences du libéralisme économique ont une action dissolvante sur un réseau de règles et de contraintes essentielles – psychiques, morales, politiques – auxquelles se substituent la désaffection pour le civisme et la contractualisation des rapports. Le juridisme remplace les « bonnes manières ».
L’inconfort des interventions sociales est que, faute d’une éthique neuve de la cité, elles sont coincées entre l’injonction morale traditionnelle – inefficace en même temps qu’accusée d’être « réactionnaire » – et le raccommodage pratique ponctuel et sans perspective. Peut- on faire autrement, et au cas par cas ? Répondre à cette question est l’enjeu de notre enseignement. »
Charles Melman, septembre 2001
Pour répondre à cet objectif, ce département s’articule autour de deux axes principaux qui en orientent l’adresse : Le premier, psychanalystes en institution, engage des membres de l’ALI, psychanalystes ou non, impliqués dans une pratique institutionnelle avec des travailleurs sociaux.
Le second, questions cliniques des travailleurs sociaux donne l’occasion à des travailleurs sociaux d’interpeller des psychanalystes à propos de leur pratique dans l’attente d’une élaboration en commun.