De nos jours, c’est un fait, les femmes parlent, mais qu’est-ce qui les fait causer ? Quelle en est la cause ? Dès qu’on parle, on parle du lieu d’où son fantasme s’articule, reste à savoir quel est ce lieu pour une femme.
Pour Freud, la revendication phallique restera l’indépassable chez les femmes, leur roc.
Lacan est moins catégorique, pour une femme, « on aurait tort de considérer que le penisneid soit un dernier terme ». Mais alors qu’est-ce qui peut bien manquer à une femme et la faire fantasmer ?
Lacan fraye un tout Autre champ au féminin. La jouissance Autre se spécifie comme jouissance féminine. Est-ce là le moyen pour une femme de trouver un objet au-delà du phallus ? Mais de quel objet s’agit-il et permettrait-il l’écriture d’un fantasme propre aux femmes ?
Au fond de quelle marge de manœuvre une femme dispose-t-elle pour supporter et son Altérité et son désir ? La topologie lacanienne pourra sans doute nous éclairer davantage sur la « tresse dont elle est capable ».