Ce texte de 1945, réécrit en 1966, se propose, manifestement, comme une première formalisation d’une séquence logique ; une séquence logique qui règle son propre parcours et sa prise dans le champ de l’Autre en mettant en jeu le temps et l’espace.
Tout au long de ses séminaires Jacques Lacan y fera référence. Jusqu’à son terme avec La topologie et le temps.
Comme un fil rouge dont nous pourrions suivre le destin dans une tresse.
« Mon sophisme » pouvait-il dire.
C’est ce que nous commencerons par examiner.
Et puis en quoi une lecture, soutenue depuis ce texte et ses développements, ouvrirait-elle de nouvelles perspectives cliniques ? Ou pas ?
Jacques Lacan met ses pas dans ceux de Freud pour nous proposer, assez rapidement, son propre chemin. Avec une première réponse, celle du «temps logique», toute personnelle, à Massenpsychologie und Ich-Analyse, et, au-delà, à Das Unbehagen in der Kultur.
C’est sur ce chemin, après 1966, que nous nous trouvons, jusqu’à RSI.
Avec ses conséquences.
Le collectif n’est rien, que le sujet de l’individuel, pouvait-il écrire.
Nous consentons à en faire l’épreuve en mettant aujourd’hui sur l’établi cette question.