Le grand séminaire

Y a-t-il une société civilisée qui puisse ne pas être fondée sur la castration ?

La question est toujours actuelle mais elle suppose que nous nous entendions sur ce que ce mot veut dire.

Pour Freud : angoisse d’une émasculation imaginée, le plus souvent improbable.

Lacan appelle de ce nom une opération symbolique, passage nécessaire vers la sexuation, voire pour toute réalisation sexuelle. Melman reprend et précise : la castration, c’est l’interprétation sexuelle du « trou » lié à la structure du langage que tout humain incorpore.

Le Grand Séminaire essaiera de répondre à la question à partir du rapport que les différentes formes de jouissance isolées par Lacan entretiennent avec la castration préalablement redéfinie :

  • Dans quelle mesure la jouissance phallique, déterminée par la castration, reste-t-elle le modèle privilégié par notre civilisation de la jouissance ?
  • Quel serait l’effet de sa dévaluation éventuelle sur la jouissance dite autre, plus spécifiquement féminine, au-delà de la castration ?
  • Enfin les jouissances montantes, « barbares », qui tentent de s’affranchir de notre aliénation par le langage, y réussissent-elles réellement : hors-castration ?

 

Lors de chaque soirée du Grand Séminaire, deux collègues issus de la Commission d’enseignement ou invités par elle, traiteront ensemble d’une question autour de cette thématique.

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19002025

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