Lacan a donné sans cesse plus de place à une notion qui n’était pas dégagée comme telle chez Freud, celle de jouissance, et nous n’avons pas fini de mesurer son importance pour la cure psychanalytique.
Nous partons de ceci : la jouissance est par définition corporelle, et elle a le langage pour appareil. C’est en cela qu’elle peut devenir un concept analytique.
À cet égard la démarche de Lacan peut dérouter. Pourtant, si l’on admet que le concept freudien d’objet perdu indique un interdit fondamental porté sur la jouissance, on peut convenir que le vide central ainsi causé et les chaînes signifiantes qui le cernent justifient un abord de la jouissance qui soit topologique et logique.
SOMMAIRE
QUILICHINI Josiane, CHEMAMA Roland, NUSINOVICI Valentin : Des jouissances à la dérive
NUSINOVICI Valentin : De quoi jouissons-nous ?
JANIN-DUC Dominique : La fonction de la jouissance dans la constitution du sujet
WARGNY Éric : Du jouir au jouer
COENEN Martine : J’ai rien à dire ou alors trop. Jouissance et langage
JEAN Thierry : Pulsion, jouissance, représentation et anorexie
NUSINOVICI Geneviève : Peut-on traiter les pervers pédophiles ?
PÉRIN Jean : L’a-jouir
SCIARA Louis : Culture de la jouissance
ROBIN Didier : Éloge de la haine
QUILICHINI Josiane : Enseignements de la psychose
DECOCK Edith : Quelques mots sur la jouissance féminine
CHEMAMA Roland : Règle d’abstinence, technique active, élasticité de la technique : une anticipation de la question de la jouissance ?
LEBRUN Jean-Pierre : Contrer la jouissance ?
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