De nouveaux évitements ?
2024

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LERUDE Martine
Journées d'études

« L’oubli de la portée de la parole »

 

« L’IA générative peut-t-elle contrefaire le langage ?»

 

J’aurais pu éviter ce titre banal et ce « nouveau » répétitif depuis des décennies.

Je vais encore parler des adolescents ce qui est une facilité car le nouveau, ils ne cessent de nous l’offrir, du nouveau qui passe par la langue, par les créations langagières propres à une génération, c’est à dire par les rets du symbolique, même si ce symbolique peut sembler amoindri, lointain, remanié.

 

Cette formulation « de nouveaux évitements » m’était venue à partir du constat suivant : le rapport au smartphone et au monde numérique installe l’adolescent dans des évitements qui redoublent et renforcent les évitements repérés de longue date par la clinique de l’adolescence : je veux parler de l’évitement du désir et de l’évitement de l’altérité qui sont classiquement référés à la castration. En même temps le sujet est renvoyé à ce moment narcissique originel qu’est le stade du miroir. C’est un trait classique de l’adolescence.

 

« Digital native », les adolescents nous laissent entrevoir ce monde numérique d’une incroyable diversité complexité, où la structure narcissique est sollicitée au premier plan et où les évitements dominent la clinique.

 

Ces évitements ont-ils encore un rapport avec la castration ? Ou relèveraient-ils de l’intrusion du numérique dans le rapport du « sujet » aux autres et à l’ Autre ? C’est à dire de l’intrusion du numérique dans les processus de structuration psychique ?  Voire dans le procès de subjectivation lui-même ?

 

Autant d’interrogations en écho de l’analyse que proposait Marcel Czermak en 1998[1]. Il dénonçait les effets d’universalisation de la science : ce sont, écrivait-il, des « effets fracassants par leur immixtion dans des montages symboliques qui lui sont hétérogènes. »

La technique numérique intervient-elle au plus intime de la structuration du sujet ou simplement sur les comportements ?

C’est le fil directeur de mon propos

 

Quelques remarques concernant le smartphone

 

 Le smartphone est à la fois « l’objet de tout le monde » et un objet hautement singulier par son usage et par les réponses hautement personnalisées que son usage entraine. Ce n’est pas un simple objet de jouissance (dont chacun jouirait avec les applications de son choix), ce n’est pas non plus un simple outil au service de son propriétaire ( pour suppléer à sa mémoire, pour fournir des connaissances ou se guider dans les rues) mais un objet qui répond, un objet interactif dont les logiciels aux algorythmes complexes s’insinuent au plus intime de la vie du sujet. Avec l’IA et ChatGPT cette intrusion au cœur de la subjectivité est revendiquée. Comme l’a annoncé Tim Cook patron du groupe Apple en présentant la nouvelle technologie. Celui-ci a déclaré : « Notre approche unique combine l’IA générative avec le contexte personnel de l’utilisateur pour proposer une intelligence véritablement utile. »[2]. En insérant l’IA dans les logiciels déjà utilisés par ses clients (plus de 2 milliards d’appareils en service et des millions d’applications de développeurs tiers), Apple cherche à tirer parti de tous les documents et informations déjà stockés par ces derniers sur leurs smartphones et appareils.

 

Nous pouvons écrit Alain Damasio[3] constater des effets du numérique au niveau du narcissisme et du corps, ce qu’il appelle « La bulle techno cocon ». Le smartphone avec ses algo rythmes surpuissants instaure le retrait du corps charnel libidinal, l’isolement sensoriel en même temps qu’il modifie et la temporalité et l’espace. Il instaure la continuité des lieux et du temps, partout, tout le temps: «now here and no where» (maintenant ici et n’importe où qui est aussi nulle part). Le rapport au lieu, au lieu d’où l’on parle s’en trouve modifié de même que l’immédiateté qui devient la règle et surtout les algorythmes proposent des objets /réponses aux demandes avant même qu’elles ne soient vraiment formulées.

 

Pourtant il y a aussi du jeu entre ce qui est zappé, cliqué, effacé, envoyé et ce qui revient. Il s’établit une cohabitation intime subtile entre l’individu et sa machine, et des lapsus de frappe, des actes manqués surviennent aussi, qui ne sont pas que des maladresses.

 

Ces interactions permanentes (le smartphone est devenu un compagnon constant toujours en éveil), si elles ont des effets sur les comportements, sur les rapports aux autres en instituant de nouvelles règles sociales, ont-elles des effets sur les processus psychiques ?? Je poursuis avec cette question impossible.

 

On peut remarquer que, si chacun y navigue à sa façon et y organise son monde social et ses jouissances par le choix des applications, cette singularité des jouissances ne dépend pas seulement de l’individu, mais aussi des algorythmes dont, vu leur très grande complexité, on ne sait pas qui en est le Maître ni quel pouvoir ils servent . Quel dieu obscur est aux manettes? La main invisible des algorythmes aurait-elle remplacé la place de Dieu comme principe ordonnateur ?  Serait-ce  le retour d’une altérité transcendante , grande organisatrice des réseaux sociaux et de leurs règles qui ferait de nous tous de bons petits soldats ? Cf Les titres des ouvrages actuels tel que «  Comment la big tech fait de nous des soldats ? » Asma Mala.

 

“Toxic Data, Comment les réseaux manipulent nos opinions”  David Chavalarias

“Les ingénieurs du chaos” Giuliano da Empoli

 

L’évitement de l’altérité

 

Cet évitement est la conséquence non seulement de ce retour au narcissisme qui caractérise l’adolescence mais de cette fixation narcissique produite par le numérique.

 

L’évitement de l’altérité se déplie selon deux versants :

—d’un côté le refus ou le déni de la division subjective[4] : l’évitement de la division l’évitement de lalangue de l’inconscient qui se traduit par la quête du UN,

 du UN unifiant et par la croyance en l’auto accomplissement de soi tout seul ;

—de l’autre côté, la mise à distance du corps charnel érotique qui dépend de la rencontre du corps de l’Autre (que l’on soit hétéro ou homo) pour laisser la prévalence à l’image. Il s’agit d’éviter le corps charnel sexuel, d’éviter d’en faire un objet de désir, d’éviter le jeu du désir avec l’autre sauf à le réduire (ce corps) à des images sur l’écran au risque de manipulations et de distorsions humiliantes. « Il me faut sans arrêt ajuster l’image, pour donner la meilleure version de moi-même dit une jeune patiente anorexique. »

 

Dans le discours des adolescents (garçons et filles), la sexualité n’est plus abordée que sous l’angle des abus, du viol ou de la pédophilie. Si le désir d’une jouissance sexuelle érotique amoureuse semble ne plus être au programme des ados, il revient secondairement sous forme de fictions dans des séries qui racontent justement tout ce qui est évité.

 

Aux images plus ou moins falsifiées du corps, produites dans le numérique, répond un retour sur le corps réel : anorexie, coupures, scarifications, tatouages et comas eux-mêmes mis en scène et transformés secondairement en images sur les réseaux. Il y a une part réelle du corps (qui échappe à la prise signifiante) et qui s’offre aux franchissements de limite, au-delà du principe de plaisir, autrement dit à la jouissance suprême de la disparition.

 

Le corps, comme me l’explique un patient, il doit le réaliser, le rendre réel : ce qui passe par la recherche de son exténuation, de son effondrement par épuisement : que ce soit par la danse, par la musique aux DB surpuissants, par le manque de sommeil, auxquels peuvent s’ajouter l’alcool jusqu’au coma, ou des drogues….  C’est toujours un corps solitaire dans sa propre jouissance (non sexuelle) même si les autres sont présents.

 

 

Le narcissisme

 

Le numérique garantit en l’augmentant le pouvoir de l’individu: c’est l’ «Empowerment » ( développement de la puissance) imaginaire qui conjure les incertitudes, qui mime le Un phallique et assure de n’être jamais seul ; c’est l’envers de la solitude radicale, de notre déréliction originaire. D’où le désespoir que l’on rencontre de façon plus fréquente chez les ados quand s’effondre le Un imaginaire et l’illusion de toute puissance et qu’ils s’identifient au zéro. « Il y a chez chacun cette facilité à venir subjectivement s’annuler disparaître pour n’être plus que cette instance qui est un pur zéro.» remarquait CM. Le passage par ce retour à ce point de détresse originelle a toujours été décrit chez l’adolescent mais il prend aujourd’hui, du fait de l’immixtion de la technique, un sens de fixation à ce moment narcissique paranoïaque sans recours possible à l’Autre. Comme si la technique empêchait ou limitait l’accrochage à un Autre ; accrochage qui passe toujours par l’adresse à un semblable et la supposition d’un savoir inconnu.

 

Bloquée dans un narcissisme éloigné de son articulation symbolique (le miroir plan du schéma optique que manœuvre la voix de l’Autre), l’autonomie prétendue fabrique un individu « à soi tout seul », fragile, sous la menace du semblable qui peut lui prendre sa place puisque c’est à l’image d’un autre que s’est constitué le moi. La rencontre des autres, semblables et dissemblables à la fois, ne peut que réveiller cette altérité fondatrice, ce que C Melman avait souligné il y a 40 ans[5] ; Il remarquait alors : «Etre à soi tout seul un entrepreneur, ça ne consiste pas à se reconnaitre dans un autre mais de témoigner de son isolement aussi bien à l’endroit du groupe qu’à l’endroit d’un autrui possible. »

 

Mon hypothèse est que la technique numérique viendrait subvertir ce moment de retour au miroir (qu’est l’adolescence) en bloquant le sujet à ce stade dans la récusation de l’altérité, dans une solitude éprouvante qui pousse encore davantage à l’isolement avec l’usage du numérique, au moment où de nouvelles identifications sont requises.

 

La question du UN

 

Ce qui me frappe d’abord dans le travail actuel avec les adolescents, c’est la manière dont je suis sollicitée en tant que psychiatre : sollicitée pour valider un diagnostic (déjà trouvé sur internet) et pour prescrire (un petit anti dépresseur). Passé le formatage de la demande parentale qui vient directement du discours « courcourant » ( néologisme de Lacan dans la Troisième), on a la surprise de la parole de l’adolescent, une parole qui, lorsqu’elle s’engage ( et elle peut s’engager très vite), va directement aux questions essentielles à tout parlêtre. Ainsi la question de la vérité et du mensonge (du « fake ») est posée, indissociable de la nécessité pour l’adolescent de définir son être et de trouver refuge sous un conglomérat de lettres (TDAH le plus demandé, HPI, LGBTQ, KPOPP, TCA…j’en oublie) ou sous un nom (autiste, Asperger, Bipolaire, Trans..) afin de « savoir » ce qu’il est et de pouvoir, par cette nomination, appartenir à un collectif, de ne plus être seul.

 

Le « qui suis-je ? » classique est recouvert par cette recherche de nomination, elle-même congruente avec le discours dominant des médias, de l’ARS ou des news letters Vidal incitant à poser le diagnostic de TDHA, mais pas seulement.

 

Les adolescents ne manquent ni de références ni de croyances mais elles viennent de cet ailleurs numérique qui les a mis en condition de dépendance et d’addiction,  tout en leur donnant une illusion de maîtrise et de savoir. Les réponses à leurs questions, des plus graves aux plus futiles, sont trouvées dans cet ailleurs numérique qui leur propose un monde de jouissances, de savoirs d’une infinie diversité, tout en les bloquant, en les isolant dans leur chambre, à l’abri du monde ordinaire de la réalité, du monde des représentations qui suppose pour y participer, une castration commune.

 

L’adolescent est pris entre ces deux mondes : le monde du numérique qui offre un espace de jouissances et d’informations illimitées et le monde du social, de la famille de l’école, i.e. le monde commun des représentations, du semblant qui exige une restriction de jouissance pour un vivre ensemble minimal et pour y faire son chemin. L’adolescent peut privilégier le monde numérique et s’exclure du monde commun en devenant addicted (à l’extrême Hikikomori.) mais c’est peut-être dans l’écart entre ces deux espaces a priori hétérogènes que peut surgir quelque chose du sujet de l’inconscient.

 

Le paradoxe du monde numérique est qu’il recrée secondairement un monde commun avec des liens sociaux, des échanges : des couples se forment sur des jeux en ligne, la haine se déploie sans mesure pouvant instrumenter des meurtres bien réels, des fausses informations déclenchent des lynchages dans les cours de récréation, des Love coach peuvent vous guider dans vos rencontres amoureuses et la recherche d’images pornographiques occuper le temps libre…. La production de séries réintroduit des fictions qui mettent en scène non seulement la science-fiction (intéressante à étudier) mais aussi la réalité d’abord écartée du monde virtuel, séries qui plagient le monde commun et les tourments de la réalité ordinaire. Le Monde numérique va jusqu’à se constituer en Metaverse, à la réalité virtuelle augmentée ou chacun pourra avoir son jumeau numérique et vivre d’autres vies virtuelles. Monde numérique et monde de la réalité s’entremêlent : Chat JPT rédige le mémoire qui permet d’obtenir la validation d’un diplôme (il n’est plus question de plagiat) ou écrit la lettre de motivation pour candidater à une inscription à l’université… Ce n’est qu’un début. La question du vrai et du faux ne cesse de se poser, à moins qu’elle ne soit résolue par la soumission à un influençeur ou une influençeuse ou à un gourou religieux («se faire la momie du premier gourou venu » Dixit Lacan in Les Ecrits).

 

C Melman rappelait, en commentant …Ou Pire [6] « … combien la question du Un, de faire Un, est une question qui est effectivement centrale de notre organisation psychique, y compris le vœu d’être débarrassé de notre division, d’en être soulagé, que ça se résorbe. » Question centrale, question permanente aussi ( d’hier et d’aujourd’hui) : elle désigne peut-être ce « point de butée » mis en relief par le numérique qui pousse vers la pente de la suggestion. Poursuivons la citation : « L’amour de la suggestion  est lié à cette question du UN:  puisque si ça ne va pas il n’y a pas d’autres solutions à chercher que dans le pouvoir du UN: à chacun sa place, à chacun son rôle, à chacun sa fonction, à chacun ses prescriptions. C’est absolument une foutaise de dire qu’il y a un amour de la liberté. Il y a un amour de la suggestion, ça c’est clair. »

Le numérique viendrait-il combler cet amour de la suggestion inscrit dans la structure ?

 

Que devient le sujet de l’inconscient?

 

 Sur les réseaux sociaux, « scrolle » ( du verbe « scroller » faire défiler des contenus sur un écran) un « sujet »  souvent anonyme ou usant de pseudos,  un sujet difficile à qualifier, que l’on pourrait appeler  « le sujet des réseaux »;  il peut être simplement  présent (regarder, dérouler les notifications) ou  actif  dans le champ de tel ou tel réseau social qui a ses règles d’expression ( limitation du nombre de mots sur X  Twitter, animés sur Tictoc, stories sur Instagram….) et de rencontres.  Chacun peut désigner de façon claire les objets concernés par sa jouissance mais ce n’est plus le sujet du désir qui s’exprime mais le sujet des énoncés positivés produits par qui ? par des prescriptions véhiculées par les algo rythmes ? Par des groupes éphémères? Par des influenceurs ? Par la haine qui n’a plus besoin d’être refoulée mais qui s’exprime au ciel grand ouvert des réseaux sociaux et qui produit des groupes ?  Peut-on dire que le « sujet des réseaux » reçoit son message des réseaux, un message direct (sans aucun mystère) qui désignerait le bon objet susceptible de le satisfaire ? Le bon objet serait proposé anticipé par les notifications sur mesure produites par les algo rythmes car la machine engrange un savoir sur lui que le sujet ignore, savoir qui est utilisé pour le rendre « désirant », avec des guillemets, et consommateur, i.e. désirant par suggestion? Ce savoir prescripteur de jouissances est-il un savoir passé du côté de S1 au service de S1 comme le disait Czermak, i.e. un savoir qui relève « d’une logique unificatrice unitaire » qui véhicule des énoncés sans énonciation ? Soit une inflation de fausse science ?  Tout cela est peut-être dépassé car l’IA va beaucoup plus loin en rétablissant la complexité, les contradictions, les ambiguités. Elle peut même contre faire le langage disent les spécialistes. Produit-elle des métaphores du non-sens et des mots d’esprit ? je ne sais.

 

C Melman parlait, à propos de la NEP, de sujet atopique qui ne peut pas trouver de place qui soit validée dans la triple dimension RSI.  Ce sujet atopique se trouve en quelque sorte produit par les réseaux de façon continu. Pas de place pour la discontinuité ou la métaphore. Et pourtant ce n’est pas tout à fait ça, car cette triple dimension RSI s’affirme dès que s’élabore l’écart voire la faille entre ce sujet des réseaux et le sujet que nous rencontrons dans nos cabinets. Le sujet du désir n’est pas loin mais il doit être réveillé réanimé d’une parole désirante venue d’un autre/Autre. Cela s’appelle la rencontre. (Rappel : la position du psychanalyste c’est l’hypothèse du sujet et de sa responsabilité.)

 

Comme le remarque Alain Damasio[7]: « Toute technologie porte en elle un nouveau rapport au monde : les réseaux sociaux ont inventé la communauté sans présence, l’auto exposition, le selfie, l’exclusion, le harcèlement, la lapidation numérique…L’IA est en train d’inventer l’auto discussion et le jumeau numérique parmi les centaines de réinventions de nos façons de travailler….les créateurs d’algorithmes , les entrepreneurs de la silicon vallée façonnent industriellement des prophéties auto réalisatrices…ils s’efforcent de conduire nos conduites et de pré calibrer nos comportements à venir. Super intelligence ou singularité, mort de la mort, ou peuplement de mars, ils imposent des imaginaires dominants.  La Politique populiste y a vite trouvé son vecteur idéal. »

Je n’ai fait que tourner avec ma question de départ.

 

Pour conclure ce survol rapide

 

Lacan a privilégié l’UN, terme essentiel de l’articulation de la structure, qu’il a opposé à l’Autre et c’est dans cette articulation de l’Un à l’Autre que j’ai tenté de trouver un abord à la question posée par ces journées. Lacan critiquait le Un unifiant dont l’Eros du Banquet dans le discours d’Aristophane est le mythe. Le corps est au fondement de cette représentation, il donne consistance à la notion d’individu qui ne se confond pas avec le sujet produit par le signifiant.

 

S’il y a bien une permanence de la question adolescente : « Comment faire pour trouver un appui un soutien dans ma parole, pour que je m’autorise, que je ne sois pas abandonné ? », le sujet barré de Lacan produit par le signifiant, cherche à se faire reconnaitre comme « sujet » UN qui trouverait sa légitimité, sa force à se mettre en parallèle avec le UN moïque produit des réseaux mais qui risque en retour la chute dépressive du côté de la détresse originaire. Un ou zéro. Reste à ouvrir avec nos jeunes patients l’infini des possibles entre ces deux termes.

 

 

 

 


[1] Marcel Czermak : Peut-on parler de psychose sociale ? In Patronymies, Masson, 1998 et sur le site de l’ALI

[2] Le Monde 12/06/2024 : « Apple introduit l’IA et ChatGPT dans son écosystème » Alexandre Piquard

[3] Alain Damasio : Vallée du Silicium, Le seuil, 2024

[4] La division : ce qui se produit comme effet de l’inconscient sur un sujet. Les modes de jouissance épargnent-ils au sujet d’avoir à lire ses effets de l’inconscient ?

[5] C Melman : La paranoïa, une clinique nouvelle

[6] Melman à propos de …ou pire Séminaire d’hiver janvier 2009, page 19 : Commentaire de la phrase de Lacan « Ceux que je désigne de s’…oupirer c’est à l’UN que ça les porte. »

[7] «  une technologie induit une multitude d’effets, difficiles à anticiper, elle réinvente des pratiques, reformate des comportements, enfante parfois une culture entière »