L'objet dans "L'Envers" et dans la conférence de Milan
2024

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CATHELINEAU Pierre-Christophe
Séminaire d'été

En quoi consiste le discours du maître ?

 

Un savoir S2 répond au commandement S1. Ce qui est curieux, c’est que le sujet $ est représenté par le signifiant du commandement auprès d’un autre signifiant qui est le savoir. Il n’est pas dans le champ de la perception qui est le savoir. Il n’est pas dans le champ de la perception, il est représenté par le signifiant. Le sujet, en tant que sujet de l’inconscient, n’est pas sur la scène du langage. Il se fait représenter par ce qu’il dit, par les signifiants. Il est à l’arrière-plan de ses énoncés en tant qu’il est représenté par eux. Lacan dit alors qu’il est représenté par un signifiant pour un autre signifiant, par le signifiant du commandement pour le signifiant du savoir.

 

Qu’est-ce que ça veut dire d’un point de vue politique ? C’est qu’il y a une homologie de structure entre le signifiant et l’ordre politique. L’ordre politique ne fait que refléter la structure du signifiant. C’est la thèse de Lacan, qu’il reprend en disant que l’inconscient est le politique.

 

Qu’advient-il pour les sujets ?

 

Il y a donc des sujets qui vont être du côté du commandement et d’autres sujets qui vont être du côté du savoir, du fait de la structure du signifiant. Il y a des maîtres et des serviteurs du fait du langage et de l’inconscient. C’est extrêmement intolérable de dire cela pour nous aujourd’hui. En tout cas cette affirmation suscite l’indignation de nos modernes moralistes  et de nos humanistes soucieux d’égalité. De fait, l’inégalité est inscrite dans le langage entre le signifiant du commandement et celui du savoir qui répond à ce commandement.

 

Quel est le statut de l’objet dans ce discours ?

 

Notons que dans l’écriture du discours du maître, le plus de jouir est sous la barre en place de production, en dessous de la place Autre, celle de la jouissance et du savoir. L’esclave jouit, le maître a renoncé à la jouissance. Lacan dit que le maître est castré, qu’il a accepté la castration.

 

Je vous l’ai dit, Hegel avant Marx, a fait un contresens dans domination et servitude, chapitre qui se trouve dans la phénoménologie de l’esprit .Il s’imagine que l’esclave a pour fonction d’assurer la jouissance du maître. Lacan contredit sur ce point Hegel : le maître s’est soumis à la castration, c’est même son problème, il a cessé de jouir-je ne parle pas des maîtres contemporains qui eux jouissent à pleins tuyaux, j’y reviendrai.

 

Pourquoi est-ce le problème du maître ? Le maître n’a aucune idée de ce qu’est son fantasme. En effet entre le place en bas à droite du schéma du discours du maître, dans la première fraction, où se trouve le sujet barré par la castration, et la place en bas à gauche du schéma dans la deuxième fraction, où se trouve l’objet du fantasme, il y a un impossible. Il y a quelque chose d’infranchissable pour le sujet. Le sujet ne sait pas ce qu’est son fantasme dans l’objet a, il ne le rejoint pas. C’est le problème du maître, il ne sait pas ce qu’il désire. Il adresse des injonctions à l’esclave qui prévient ses désirs comme il peut. Et il prélève une dîme qui est le plus-de-jouir propre aux objets que fabrique l’esclave pour le maître.

 

Quel est le pilier de l’économie réelle ? C’est l’économie psychique. C’est aussi pourquoi on est fondé à parler de l’économie de la jouissance en montrant qu’elle est à la fois psychique et politique.

 

Qu’est-ce qui intéresse le maître, si ce n’est pas la jouissance ? On le voit dans l’Illiade d’Homère, c’est quelque chose de parfaitement repérable d’une logique de guerre, d’affirmation phallique. Le maître accepte de renoncer à la jouissance de la vie dans la lutte à mort. Hegel l’a vu.

 

Au terme de cette fiction du texte de Hegel Domination et servitude, la caractéristique de l’esclave va être cette position de savoir qui va faire croire à Hegel que l’esclave sera le grand gagnant de cette affaire. Car il aura conquis grâce à son savoir-faire et au savoir accumulé par lui et ses descendants au cours des siècles la première place, pour finir par se rendre maître du maître qui devient le cocu magnifique de cette histoire.

 

En quoi la vision du discours du maître est-elle contredite par l’émergence du discours universitaire que dans l’Envers Lacan assimile clairement au discours capitaliste ? Et quel va être le nouveau statut de l’objet dans ce discours ?

 

Cette vision est contredite par le développement même du capitalisme. Que s’est-il passé avec le capitalisme ? Le maître aidé par les ambitions des philosophes manifeste dès le Ménon sa volonté de capter le savoir de l’esclave. Par les questions posés par Socrate sur le fait de doubler la surface d’un carré. Mais ces questions insidieuses qui consistent à bafouer l’esclave signe un fait majeur qui annonce le capitalisme, l’extorsion à l’esclave de la totalité de son savoir. C’est la seconde formule de Lacan. Le savoir passe en position d’agent du discours et le maître se l’approprie complètement au terme d’un développement historique et scientifique qui aboutit au fait que l’esclave est dessaisi de ce qui à l’origine constituait son essence, le savoir.

 

La position d’agent du discours qui est ici marqué par cette place (en haut et à gauche du schéma du discours), c’est désormais le savoir qui la tient, S2, et la vérité de cette position du savoir, c’est l’impératif du signifiant-maître ( en bas à gauche du schéma du discours) . C’est-à-dire qu’il y a un quart de tour de rotation par rapport au discours du maître (quart de tour dans le sens opposé des aiguilles d’une montre), qui fait passer respectivement ce S2 et ce S1 à ces places respectives d’agent et de vérité.

Que s’est-il passé ? Si vous lisez ce dialogue de Platon, c’est net. Tout le travail du maître Socrate va être d’extorquer son savoir à l’esclave, de lui subtiliser son savoir et cette extorsion incarne un mouvement historique qui ne va pas cesser jusqu’à l’avènement du capitalisme. C’est le procès éthique le plus sévère que Lacan fait à la philosophie, parce qu’il dit que c’est ce qui contribue à mettre en place un discours du tout savoir, dominé par les maîtres qui sont désormais les grands sachants-on les appelle les énarques aujourd’hui. Ce qui n’était pas le cas du maître antique qui lui combattait sur les champs de bataille et s’occupait de politique.

 

Ces maîtres, ce qui les intéresse désormais, c’est le savoir en tant qu’il procède de l’impératif, et cet impératif, c’est l’impératif de savoir. Continue de toujours plus savoir ! Au nom de cet impératif, quel discours progresse-t-il le plus ? C’est le discours de la science qui entretient une homologie de structure dans l’Envers avec le discours universitaire que Lacan identifie dans ce séminaire avec le discours capitaliste .

 

Il y a autour du discours de la science quelque chose qui est encore plus massif et qui est l’émergence de ce que l’on appelle la technocratie. Qu’est-ce que la technocratie ? Ce sont des maîtres qui savent. Un quart de tour et on a des technocrates, des bureaucrates qui détiennent un tout savoir et contrôle une science qui galope ; ça galope ! C’est le progrès et son progressisme si à la mode. A l’époque de Lacan, il y a eu des innovations comme la bombe atomique. Aujourd’hui c’est l’avènement du monde virtuel, des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle pour lesquels sans grande imagination on nous promet des plans pour 2030.

 

Que remarquons-nous ?

Que les techniques du management anticipent beaucoup sur les conséquences de l’intelligence artificielle, puisque l’on dessaisit  le salarié de ses compétences de savoir-faire pour le faire aller sur le savoir-être.  C’est aussi une forme de dévalorisation du travail pour le salarié.

 

L’essence du travail a changé, parce que d’abord on n’a jamais autant travaillé, et que le travail n’a jamais été aussi célébré qu’’à notre époque : il est ce qui donne un statut à chacun dans le lien social ; en dehors de lui point de salut. Qu’est-ce qu’est devenu l’objet a dans cette course effrénée au travail et au savoir ?

 

Il est devenu le travailleur lui-même, c’est le consommateur aussi. C’est-à-dire que l’objet a, qui vient en position Autre, est devenu comme l’avait très bien repéré Marx, l’unité de valeur. Nous sommes  sans cesse dans nos métiers respectifs évalués. Qu’est-ce que cela veut dire, être évalué ? Etre évalué, cela veut dire être considéré comme producteur de valeur, et considéré comme valeurs. Nous sommes des valeurs marchandes et des objets a à ce titre dans le discours capitaliste première manière tel qu’il est exprimé dans le discours universitaire.

 

Lacan disait cela en 1968, devant ces jeunes, c’était de la bombe. Nous sommes tous collectivement devenus une certaine quantité de valeur. Le travailleur n’est plus seulement en position d’esclave, mais il est considéré comme unité de valeur. Le travailleur devient pur objet a, comme dans le discours au-dessus, et il est en position Autre par rapport à cet impératif de savoir.  C’est pourquoi il demande aux étudiants pourquoi ils ne sont pas morts de honte de se complaire à être traités comme des unités de valeurs, des objets.

 

Qu’est-ce qu’un salarié sinon un homme-marchandise, au sens où l’entend Marx, c’est-à-dire un sujet revêtu d’une certaine valeur marchande. Je vous le disais l’autre jour : «  Sachez vous vendre. »

 

Qu’est-ce que cela signifie ? Sinon précisément faire fonctionner cette dimension de l’objet, du plus de jouir, pour soi-même et pour autrui ? C’est que notre force peut être évaluée, elle est quantifiable. On est capable d’offrir un certain nombre de service au titre de sa force de travail à celui qui nous recrute et auquel on se vend comme une marchandise. C’est l’avènement d’un homme nouveau par rapport à l’antiquité : l’homme-marchandise, bien plus esclave que l’esclave antique qui ne se vendait pas comme valeur et gardait à disposition la totalité de son savoir.

 

Comme exemple prototypique de cet homme-marchandise il y a le logo de Manpower, où on voit- c’est un dessin de Léonard de Vinci-un homme inscrit nu à l’intérieur d’un cercle. C’est typique : tout est compris  dans le signifiant Manpower et dans ce cercle qui symbolise cette totalité fermée sur elle- même. Dans ces entreprises d’interim, on est dans la dimension de la marchandisation du corps et de l’esprit. C’est ce que démontre le logo lui-même.

 

Alors évidemment ce discours produit un sujet $ en position de production dans le discours. Alors justement ce $, son problème c’est que le discours le produit. Cela produit des sujets qui ont bien du mal à s’affronter à la structure qui est en face d’eux, au S2, d’où il leur est commandé de savoir et qui leur commande de produire. Lacan souligne l’impuissance de ce sujet par rapport aux impératifs qui l’assaillent. C’est la position du sujet du discours capitaliste première manière que d’être en position d’impuissance.

 

Pourquoi cette remarque est intéressante ? Parce que Lacan dans un premier temps dans L’Envers de la psychanalyse que la discours universitaire, c’est le discours capitaliste. L’interprétation qu’il donne du discours universitaire, c’est celle-là même qu’il peut donner du discours capitaliste. Il s’adresse aux étudiants qui sont très excités face à lui, à Vincennes. Les étudiants l’interpellent sur le fait qu’ils veulent faire la révolution. Il leur dit : « vous êtes des a-studés. » petit a, studés de studium, donc vous êtes en position d’objet a par rapport au système qui vous fabrique comme sujet pour le système marchand. Il y avait une réforme à l’époque qui créait ce qui s’appelait des unités de valeur. Les unités de valeur, c’est typiquement un terme qui renvoie à cette dimension. Etre pourvu d’une unité de valeur, qu’est-ce que c’est sinon être valorisé par un marché ? Apparemment l’université est aujourd’hui totalement décalée par rapport au marché. C’est ce qu’on lui reproche. Sauf qu’il y a, pour compenser cette inadaptation chronique, des super universités qui fabriquent des petits soldats motivés pour commander à la production d’objet technique et financiers. Cela s’appelle les grandes écoles. C’est la valorisation des hommes marchandises.

 

En passant du discours du maître à cette première formulation du discours capitaliste, on passe de l’objet a comme objet pulsionnel et fabriqué à cette idée que cet objet va du côté de l’Autre et du travail s’incarner désormais dans des êtres humains qui dans le discours prennent valeur d’objets pur. Le plus de jouir n’a pas seulement des effets ravageurs en tant qu’accumulation du profit, il en a aussi sur celui qui le produit, puisqu’il est lui-même transformé en plus de jouir. Celui qui le produit devient un plus de jouir dans le processus de production. A ce stade de la réflexion de Lacan le discours universitaire est le discours capitaliste.

Pourquoi n’est-il pas possible de s’en tenir à ce seul discours pour décrire le capitalisme ? Parce qu’il y a une impuissance de $ à rejoindre S1. Et c’est pour résoudre cette dimension d’impuissance que Lacan reformule les choses autrement.

 

Est-ce que le capitalisme permet de casser cette logique de l’impossible ? La réponse de Lacan, c’est que le capitalisme met fin à cette impuissance structurale dans le discours du maître et le discours capitaliste ancienne manière, ou discours universitaire. La grande invention du capitalisme, c’est qu’il n’y a rien d’impossible entre les places. Et ce qui le montre dans les schémas que fait Lacan, ce sont les flèches qu’il inscrit entre les différentes places du discours capitaliste nouvelle manière, tel qu’il le formule dans la conférence de Milan.

 

Je vous l’ai écrit.

 

Qu’est-ce que ça veut dire ?  que l’objet a fait retour vers le sujet. Cela signifie que le sujet le récupère dans son intégralité, il en récupère la jouissance. Il faut entendre jouissance, comme excitation supplémentaire, mais aussi comme jouissance de droit. Il la récupère contrairement au maître antique qui se contente de prélever une simple dime. Si l’on regarde les chaînes d’information, youtube il y a un déferlement, un ruissellement d’objets supposés revenir au sujet et le sujet, c’est nous, en tant qu’agent du discours. L’agencement du discours se démocratise et c’est tout sujet qui devient maître d’un objet qui fait retour vers lui, violant allègrement le poinçon du fantasme.

 

Ce qui est intéressant à noter dans ce discours capitaliste nouvelle manière, c’est que cette circulation décrite par les flèches est une circulation infinie de la jouissance, qui devient avec le S1, non plus commandement. Il est supposé avoir pour la première fois accès à son fantasme, sans perte. C’est ce que fait le publicitaire. Il joue sur le fantasme de tout un chacun, fantasme de puissance, de félicité, de bonheur.

 

Bien sûr c’est toujours le signifiant maître qui commande au savoir, mais c’est le commandement lui-même qui est la vérité du processus. Qu’il s’agisse du capitalisme ancienne manière ou du capitalisme nouvelle manière. Les deux discours éclairent les pratiques contemporaines.

 

Où nous mène cette organisation de discours ?

 

A ce stade de la réflexion je voudrais faire un détour par ce qui constitue la pointe extrême du capitalisme, à savoir le discours néolibéral, j’appelle discours néolibéral un discours qui s’en remet intégralement aux lois du marché pour penser à la fois l’ordre économique, politique et social.

 

A quel modèle discursif renvoie-t-il ? Si je vous dis que le modèle discursif du discours néolibéral, c’est le marquis de Sade, vous pouvez être choqué, car il l’anticipe de deux siècles. Dans le texte Français, encore un effort si voulez devenir républicains. 

 

 Que dit Sade ? Il dit en substance que les égards pour la considération de la jouissance d’autrui détruiraient ou affaibliraient la jouissance de celui qui la désire.

 

Qu’est-ce que ça veut dire ?

 

C’est ma jouissance, et uniquement elle, qui entre en ligne de compte dans le discours néolibéral. Sade revendique une liberté totale pour l’individu désirant. Lacan va résumer cette liberté de la façon suivante dans son article « Kant avec Sade » tiré des Ecrits : « J’ai le droit de jouir de ton corps, peut me dire quiconque, et ce droit, je l’exercerai sans qu’aucune limite ne m’arrête dans le caprice des exactions que j’ai le goût d’y assouvir. » L’idée est simple ; Sade a un programme. C’est un programme de dissolution morale et de perversion généralisée, où règne entre semblables la dureté absolue dont parle Hegel dans ses Principes de la Philosophie du Droit à propos de la société civile qui lui est contemporaine et qui marque le début du capitalisme en Europe. Je ne vais pas développer. Tout le monde a en tête la dureté des relations de travail dans l’entreprise ou la fonction publique, dont chaque jour les patients viennent nous parler.

 

Reste deux autres discours où l’objet est soit en position de vérité, comme dans le discours hystérique, soit en position d’agent, comme dans le discours psychanalytique.

 

Que dire de cet objet en position de vérité dans le discours hystérique, tel qu’il a survécu dans l’ambiance du discours capitaliste. Aujourd’hui cet objet se constitue en objet victimaire, victime de violences sexuelles et sexistes, et ce n’est pas une surprise si c’est le corps d’une femme qui en tient lieu de vérité pour mettre en échec le maître et son savoir. Si la grande symptomatologie hystérique a disparu de nos hôpitaux psychiatriques et singulièrement de nos divans. Le sexe vient faire tousser Dora dans le discours courant et c’est désormais à la dénonciation du phallus et du signifiant maître du patriarcat honni que nous assistons bouche bée avec ce savoir social en position de production qui ne parvient pas à répondre à cette nouvelle demande sociale.

 

Que dire maintenant de l’objet en position d’agent ? Il revient à l’analyste dans le silence de son cabinet d’en incarner le trou et l’abjection. C’est grâce à cette place tourbillonnaire et qui fait trou dans le langage que nous menons un tant soit peu nos cures. Nos patients nous le disent, il y a souvent un effet de soulagement d’être entendu de cette place certes abjecte, mais clé des autres discours. Et grâce à cet agencement de l’objet, nous voyons chez nos analysants en position de sujet Autre surgir en place de production des signifiants maîtres qui les orientent, pour peu que nous en entendions un peu quelque chose dans nos interprétations. Ils sont les produits d’une tension entre la parole d’un sujet et un savoir inconscient en position de vérité qui peine à être rejoint, mais d’où surgissent des trouvailles.

 

Donc vous voyez l’objet dans les quatre ou cinq discours que j’ai énoncés n’a pas toujours le même statut selon qu’il est position de production, comme dans le discours du maître ou le discours capitaliste de la conférence de Milan, selon qu’il est en position Autre, comme dans le discours universitaire, selon qu’il est en position de vérité, comme dans le discours hystérique, et enfin selon qu’il est en position d’agent, comme dans le discours psychanalytique.

 

Ce qui fait le lien entre ces différents discours et statuts de l’objet, c’est le savoir inconscient qui permet d’en rendre compte au titre d’un objet en position d’agent, et d’agencer la ronde des discours.