La correspondance que James Joyce entretînt avec Nora Barnacle compte deux périodes : les lettres de 1904 racontent leur rencontre à Dublin, tandis que celles de 1909 évoquent la passion ardente et jalouse qui saisit l’amant. Qui est donc Nora pour Joyce ? La femme, la vierge, la pute, la muse, la mère ou bien encore le sinthome ? La lecture des « dirty letters » est une belle manière de les entendre différemment sonner en préliminaire de nos Journées.
Entre 1904 et 1909, le jeune James Joyce témoigne à Nora Barnacle de sa passion ardente à travers une soixantaine de lettres jugées longtemps si crues qu’elles ne furent éditées sans coupe qu’en 1975. Que disent ces « Dirty letters » de leur couple, de leur manière de s’aimer ?