Des discours sans vergogne
30 août 2024

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BON Norbert
Séminaire d'été

Entrons dans la ronde

Dans le premier roman de Raimond Chandler, Le grand sommeil, le détective privé Phillip Marlowe, requis par un vieil homme très riche pour élucider une affaire de chantage dont il est l’objet, voit les deux filles de son client, toutes deux chacune à leur manière très perturbées sur le plan psychologique, s’offrir à lui. Ce qu’il refuse en déclarant en substance : « Ce n’est pas pour cela que je suis payé. »1 C’est là l’éthique du détective privé : faire ce pour quoi il est payé.

 

C’est aussi l’éthique de l’analyste, elle se définit par la visée de son acte, permettre à qui vient le trouver de se parler jusqu’au bout, selon une traduction par Melman du « sich aussprechen ». Son éthique implique une visée, donc, et une obligation de moyen : mettre en place la règle fondamentale énoncée à l’analysant de dire tout ce qui lui vient à l’esprit. Ce qui ne va pas de soi et ne saurait être immédiat puisque l’on nous apprend à tourner sept fois notre langue dans notre bouche avant de parler et que l’on ne raconte pas ainsi son intimité à n’importe qui.  Réserve qui suppose pour être dépassée, que l’analysant s’assure peu à peu que l’analyste s’en tient à sa visée et ne s’en laisse pas détourner par ce qui pourrait faire appel à son fantasme, voire à sa pulsion, ce à quoi son analyse personnelle devrait l’avoir préparé. Ce que Freud nomme règle d’abstinence : faire prévaloir l’amour de la vérité sur l’amour de transfert en sachant que si une patiente lui saute au cou à la fin d’une séance, il ne met pas « cet évènement au compte de son irrésistibilité personnelle... »2 A y céder, il se retrouverait dans la situation de ce prêtre, évoqué par Freud qui vient convertir un assureur mécréant très malade et qui après un long entretien doit décevoir l’espoir de la famille : « Le mécréant ne s’est pas converti, mais le prêtre a contracté une assurance. »3

 

Sur cette base, l’analyste peut mettre en œuvre son savoir-faire. Et pas seulement pour laisser dire mais pour opérer sur ce dire : coupure, scansion, interprétation afin de faire entendre à l’analysant son dire dans ce qu’il dit. Et, c’est à propos de l’interprétation qu’apparait l’une des deux seules occurrences du mot éthique dans ce séminaire. Lacan caractérise cette interprétation par le fait d’être une citation prise dans le discours de l’analysant, un énoncé mais qui prend valeur d’énigme, où se manifeste une énonciation : « Eh bien, ces deux registres en tant précisément qu’ils participent du mi-dire, voilà ce qui donne le medium et si l’on peut dire l’éthique sous laquelle intervient l’interprétation. »4 Et, il précise dans la leçon du 11 mars qu’elle porte sur ce que Freud nomme contenu latent, à savoir pour l’analyste, « non pas ce savoir que nous découvrons chez le sujet, mais ce qu’il y ajoute pour lui donner un sens. » (op. cit., p.129) Moyennant, je l’ajoute, un acte, un forçage entre S1 et S2. Où il a à mettre en œuvre un savoir-y-faire.

 

Quant au discours de l’hystérique, j’y viens maintenant puisque, rappelle Lacan, « Ce que l’analyse institue comme expérience analytique, ça peut se dire simplement, c’est l’hystérisation du discours. Autrement dit, c’est l’introduction structurale, par des conditions d’artifice, du discours de l’l’hystérique… » (Ibid., p. 49) Pourquoi ? Parce que c’est celui d’où procède le désir de savoir, dont elle suppose animé le maître à qui elle s’adresse : « Ce qui importe à l’hystérique, c’est que l’autre, l’autre qui s’appelle l’homme, sache quel objet précieux elle devient dans ce contexte de discours. » (Ibid., p. 50) Je ne sais pas si l’on peut parler là d’une éthique de l’hystérique. Comme Lacan le développera plus tard (leçon du 10 juin), « ça ne peut pas se faire qu’en tant que production de savoir, se justifie, se motive la division, le déchirement symptomatique de l’hystérique : en tant que sa vérité, c’est qu’il lui faut être l’objet a pour être désirée. » (Ibid., p. 240) D’autant que le maître sur qui, ainsi démasquant sa fonction, elle régnerait n’est pas prêt à se laisser assujettir à ce plus de jouir. C’est à ce propos qu’apparait la seconde mention de l’éthique dans ce séminaire, celle à Nicomaque, car ce plus de jouir, la morale s’en mêle : « Pour qu’on en vienne, vous comprenez, à mettre au cœur du monde un souverain bien, il faut vraiment qu’on en soit aussi empêtré qu’un poisson d’une pomme. » Et, Lacan poursuit : « … ce que démontre, ce qu’atteste toute cette pensée de l’Antiquité […] c’est que ça ne peut pas se faire, [qu’] en tant que plus de jouir, quelque chose s’installe tranquillement comme le sujet du maître. » (Ibid., p.240)

 

Aussi, l’éthique du maître, bien qu’apparemment simple, [« il ne désire rien savoir du tout, il désire que ça marche. » (Ibid., p.25)], n’est pourtant pas si facile à tenir. C’est sans doute pourquoi Hegel la mythifie d’une lutte à mort avec l’esclave dont d’ailleurs, la seule issue satisfaisante n’est pas la mort de l’un, voire des deux, mais la soumission de l’esclave qui vaut au maître reconnaissance.  En effet, pour assurer sa visée, mettre au travail le savoir de l’autre, sans états d’âme, sans division subjective, le maître ne dispose que de sa seule autorité, son commandement n’a à être ni justifié, ni discuté. L’impératif pur !

 

Jusqu’à ce que le développement de la science au siècle des lumières oblige à faire reposer la connaissance sur la rationalité et non sur la foi et le maître à se réclamer d’un savoir. On a vu ainsi au cours du 20ème siècle, nombre de professions réglementées et subordonnées à l’obtention d’un diplôme : médecin, avocats, notaire, bien sûr, mais aussi coiffeur, plombier, agriculteur, psychologue, psychothérapeute…

 

D’où, par quart de tour lévogyre, le développement d’un discours universitaire, ainsi qualifié par Lacan, où le savoir S2 en position d’agent met au travail l’étudiant objet d’espoir pour produire un sujet pensant, visée que Lacan qualifie comme « d’une prétention insensée » (Ibid., p. 239). Ce qui me semble pourtant spécifier une éthique car, pour se faire au compte du signifiant maitre en place de vérité cachée, elle n’exclut pas un réel désir de transmettre leurs lumières chez des professeurs humanistes, au bénéfice d’étudiants avides de savoir.  Mais Lacan n’est pas tendre avec ce discours dans cet après 68, discours issu historiquement du vol progressif du savoir de l’esclave par le maître, ni avec les étudiants qu’il accuse, mais ils l’ont bien cherché lors des impromptus, « de maintenir de toutes leurs forces un discours du maître perverti. » (Ibid., p.247)

 

Je vais m’autoriser, en toute impudence, à discuter cette qualification de perversion et à voir plutôt, comme il le dit ailleurs une « transformation » du discours du maître, somme toute située dans la logique d’écriture des discours. En revanche, lorsqu’il évoque le prestige de l’université, lié à « cette idée du savoir qui serait la somme de tout ce qui peut se récolter… », mais qui ne tiendrait plus aujourd’hui qu’à « ce qu’il peut supporter de scientifique, c’est les méthodes de fichage, de classement », après avoir dès la leçon du 17 décembre qualifié ce savoir de savoir de la bureaucratie (Ibid., p. 47), je crois qu’il s’agit d’un autre discours que j’ai proposé d’écrire discours de la bureaucratie. Discours où il s’agit véritablement d’une perversion du discours de l’université, tout comme le discours capitaliste serait une perversion du discours du maitre, en ce sens qu’ils rompent avec la logique d’écriture des quatre discours. Puisque, annonce-t-il dans la leçon du 26 novembre, : « A bien prendre les choses, s’il apparait fondé que la chaine, la succession de ce qu’il en est des lettres de cette algèbre ne peut pas être dérangée, si vous [vous] livrez à cette opération que j’ai appelée quart de tour, nous n’obtiendrons, pas plus, quatre structures… » (Ibid., p.15) Et, lorsqu’il écrira le discours capitaliste, c’est au prix d’une transgression de cet ordre par torsion, permutation des  deux places de la vérité et de l’agent. Cette perversion tient à l’évolution du capitalisme sous l’effet du discours de la science et plus précisément de la techno science mise au service d’objets de la consommation effrénée à laquelle sont convoqués les sujets.

 

Mon hypothèse est que cette perversion du discours du maître s’accompagne d’une perversion du discours universitaire et s’en soutient. C’est cette perversion que je propose d’écrire comme discours de la bureaucratie, en opérant une permutation des places du travail et de la production.

On obtient un discours où c’est le savoir S2 qui est en position d’agent, mais un savoir bureaucratique (fichage, gestion, comptabilité…) appuyé sur le signifiant maître S1, en place de vérité. Mais en place d’autre, ce ne serait plus l’étudiant objet d’espoir, mais le sujet divisé qui est là au travail, littéralement à la torture, divisé entre son aspiration à apprendre et sa conformation à l’ordre bureaucratique dont il est appelé à devenir le déchet.

 

Des discours sans vergogne

Ce sont ces deux discours du capitaliste et de la bureaucratie que je qualifie de discours sans vergogne. La question de la honte apparait en effet dans la première leçon du séminaire à propos de cette étudiante que Lacan a envoyé balader lorsqu’elle lui demande quand il va reprendre son séminaire, puis, dans la dernière leçon à propos de l’impudence de se mettre en avant, somme toute de se montrer à nu, et où il envie le sort du Neveu de Rameau tombé de la poche de Diderot et publié à son insu, via Schiller et Goethe, pour conclure : « Je ne suis pas du tout un auteur ». (Ibid., p.256)

 

Discours sans vergogne, donc, en ce qu’ils battent délibérément en brèche l’éthique du discours d’où ils sont issus. Le discours capitaliste en mettant en place d’agent un sujet qui se croît libéré du signifiant et de la castration mais est sous la tyrannie de l’objet, sous la forme débridée des lathouses qu’on le pousse à consommer en le bombardant de propagande, d’infoxes, de vérités alternatives et tricheries en tout genre, selon le postulat de Mandeville repris par Adam Smith que les vices privés font la vertu publique.

 

Quant au discours de la bureaucratie, je renvoie là à l’article du Bulletin freudien qui s’en était fait l’écho, « on peut le faire remonter aux années 70-80, au cours desquelles l’adaptation de l’université au marché a fait primer les savoirs pragmatiques, immédiatement opérationnels au service des entreprises, sur les humanités. Depuis, les enseignants ont vu régulièrement la part de leurs tâches administratives enfler et prendre le pas sur leurs tâches d’enseignement. C’est qu’il ne s’agit plus de permettre à ceux qui sont animés du désir de savoir d’entrer dans les délices, et pas seulement les affres, de la philosophie, des arts ou des sciences, avec ce sentiment, certes pour partie illusoire, d’aventure et de conquête. Non, il s’agit de gérer cette masse d’étudiants dont beaucoup pensent, tout haut ou tout bas, que la plupart ne sont pas ici à leur place ; masse qu’il s’agit de juguler, contrôler, pour en renvoyer la plus grande partie à de moindres ambitions et sélectionner les futurs rescapés. Ces derniers, d’ailleurs, si l’on en croit ceux qui viennent nous consulter, souvent guère plus heureux d’un parcours dont ils sortent « diplomlaminés », dés-abusés quant au savoir ! » 5

Une perversion généralisée

 

Mais de même que le discours de l’université ne se limite pas aux étudiants et mériterait d’être plus généralement qualifié de discours de la pédagogie, le discours de la bureaucratie envahit notre monde.  Notamment sous la forme des chiffrages en tout genre.  Nous sommes, en effet, dans une ère de quantification du monde, ainsi que je l’avais développé dans un article titré « Des chiffres et pas de lettres. Quantifier le monde, nombrifier le psychisme. »6 en m’appuyant sur un livre du philosophe et mathématicien Olivier Rey.  Il le formule ainsi. « Au commencement était le verbe, il semble qu’à la fin tout doive devenir nombre. Là où étaient les mots, les chiffres adviennent (ou les courbes, les cartes, les diagrammes qui en sont tirés) ». Et, il poursuit : « Les nombres deviennent les ultimes garants de la réalité et non seulement calibrent le monde, mais colonisent jusqu’à l’intime. »7 Des chiffres, nous en sommes, en effet, inondés chaque jour dans les journaux radiophoniques ou télévisés, nous pouvons y entendre un jour les chiffres comparatifs du nombre de tasses de café ou de thé quotidiennes dans les pays européens, le lendemain que 9% des français pensent que la terre est plate tandis que près de 25% des jeunes filles de 16 ans ignorent qu’elles ont un clitoris, ou encore que neuf milliards de terriens ont doublé leur consommation de viande en 60 ans alors que les bovins contribuent pour 14,5% à l’effet de serre, sans oublier que le sport préféré des femmes infidèles est le fitness (28%), devant le yoga (21%) et que 83% des français sont favorables à l’exposition universelle de 2025 à Paris…

Ces pseudos statistiques sondagières, moquées dès l’origine par Labiche dans Les vivacités du capitaine Tic8 ou Offenbach dans Belle Lurette 9, prêteraient à sourire si elles n’étaient pas celles qui contraignent nombre de professionnels à se conduire non pas selon leur éthique mais selon les critères de rendement que leur imposent leurs employeurs soumis aux contraintes budgétaires. Ainsi, l’on voit dans ces services, sur la base de la surveillance statistique de leur activité par la mesure de leur écart à la moyenne , les personnels « productifs » (les médecins, les juges, les enseignants, les psychologues…), transformés en personnels « dépensiers » et contraints par une bureaucratie prospère et triomphante à passer de plus en plus de temps à rendre compte de leur productivité dans le respect des procédures et des « bonnes pratiques », au détriment de l’acte pour lequel ils sont rémunérés. Tandis que le destinataire de l’acte (acte qui du coup n’en est plus un), en devient bel et bien le produit et non plus le bénéficiaire, de la chair à statistiques, une unité comptable dans les quotas à respecter ou à atteindre, selon les cas : un numéro, oserai-je dire un matricule ? Exigences qui conduisent beaucoup de professionnels à quitter les institutions, voire leur métier pour aller élever des chèvres ou faire du maraîchage, ou à sombrer dans le burn-out, pathologie caractéristique de la conjugaison du discours capitaliste débridé et de celui, stérilisant, de la bureaucratie. Consumation-consumation…

 

Ces deux discours qui ont en effet été longtemps séparés par le mur de la honte entre l’ouest et l’est, capitalisme triomphant d’un côté, bureaucratie stalinienne de l’autre, se trouvent aujourd’hui opérer de concert, le premier en quête d’une maximisation des profits pour nous pousser à consommer toujours plus, le second pour contenir les budgets publics engendrés pour faire face aux effets délétères du premier, notamment dans les domaines sociaux et sanitaires : chômage, précarité, obésité, cholestérol, troubles du développement…  Avec pour conséquence une situation de clivage psychique  généralisé comme on peut le voir dans les publicités télévisuelles, par exemple, où le téléspectateur est incité à manger de la nourriture industrielle bourrée de gras, de sucre et de sel, parcourir de grands espaces sur une grosse cylindrée, faire des paris en ligne…, tandis qu’en bas de l’écran défile un message l’enjoignant à manger cinq fruits et légumes par jour, à préférer la marche ou le vélo pour les petits trajets, à se garder de l’addiction à quoi peut conduire le jeu, etc. Où le « mais quand même » de la méconnaissance prime en plein écran sur le « je sais bien » de la raison11, relégué en petites lettres en bas de l’écran. Toutes petites, sans doute pour ne pas nous réveiller ! Et nous mettre trop la honte…

 

Post-Scriptum. Je pensais m’en arrêter là mais, à entendre le travail des collègues autour de ces écritures et, notamment, la remarque de Bernard Vandermersch sur la proposition sans suite de Solange Faladé d’écrire un discours de la perversion, m’est venu comme un plus de jouir ce post-scriptum. Comment pourrait-on écrire un tel discours ? Et, j’en suis venu à l’idée qu’en effet, il n’y a que quatre discours dans l’écriture proposée par Lacan, mais que chacun de ces discours peut être perverti. Ce qu’il suggère lui-même avec le discours capitaliste et que je crois suivre avec ce discours de la bureaucratie. Quant au discours de l’analyste, il peut aussi être perverti. Lacan ne l’écrit pas mais évoque la canaillerie, soit le virage qui peut s’opérer dans une analyse où l’analysant ayant saisi, sans doute un peu trop vite, qu’il n’y a pas d’Autre de l’Autre, que la place est vide, décide, sans vergogne, de l’occuper. Permutation à gauche, le savoir acquis de son analyse, S2 en place d’agent, lui permet d’assujettir l’autre, Ꞩ, à son propre désir : sa partenaire, voire un collectif dont il s’instaure le gourou. Et le discours de l’hystérique ? Eh bien, il consisterait, non pas comme la petite hystérique Dora, à mettre une baffe méritée (par les deux) à monsieur K., mais, au contraire, par permutation à gauche, a en place d’agent, d’accepter de se faire l’objet a du partenaire S1 : « Je suis bien celle que vous croyez ». Je propose d’appeler ce discours sadien, discours de la libertine, dont nous avons des échos dans notre clinique.  Pas discours de la putain car les putains ont une éthique, si l’on en croit Georges Simenon, grand connaisseur de la question : dans un de ses romans, Maigret couche avec une prostituée de sa connaissance et la fait jouir. Elle en a honte car, dit-elle, une putain ne doit pas jouir avec ses clients, seulement avec son julot. Ethique là aussi assez proche de celle de l’analyste qui prête, non pas son corps mais son appareil psychique, mais n’est pas censé en jouir…

 

 


Notes

1 Chandler R., 1939, Le grand sommeil, Gallimard série noire, 1948.

2 Freud S., 1925, Ma vie et la psychanalyse, idées/Gallimard, 1950, p. 36.

3 Freud S., 1915, « Observations sur l’amour de transfert », La technique psychanalytique, PUF, p. 129.

4 Lacan J., 1969-70, L’envers de la psychanalyse, Edition hors commerce de l’Association psychanalytique internationale, 2006, p. 52-53.

5 Bon N., 2012, « Un savoir tuant. A propos d’un discours de la bureaucratie » Le bulletin freudien, n° 57, p.39-45.

6 Bon N., 2019, « Des chiffres et pas de lettres. Quantifier le monde, nombrifier le psychisme », https://www.freud-lacan.com/documents-ged/des-chiffres-et-pas-de-lettres-quantifier-le-monde-nombrifier-le-psychisme

7 Rey O., 2016, Quand le monde s’est fait nombre, Stock, p. 8.

8 Labiche E., 1861, Les vivacités du capitaine Tic, Acte 1, scène V, cité par Rey, p. 96.

9 Offenbach J., 1880, Belle Lurette, Acte I, scène IV, cité par Rey, p. 96.

10 Bon N., 2021, « Stress, burn-out, suicides… Le parlêtre maltraité », Hospitalité en éducation, Go H-L., Riondet X., PUN, p. 257-270.

11 Mannoni O., 1969, « Je sais bien mais quand même », clefs pour l’imaginaire ou l’Autre scène, Editions du Seuil, p. 9-33.