Les jeunes analystes en voie de formation y étaient invités, dès lors qu'ils le souhaitaient, à présenter publiquement un travail personnel sur tel ou tel sujet de leur choix.
S'ensuivaient discussions, encouragements, critiques parfois ; car chacun, parmi les assistants, pouvait prendre la parole à la suite de la présentation de l'exposé, poser des questions, demander des éclaircissements, tandis que des analystes plus expérimentés apportaient ce qu'ils pensaient utile de leur compétence.
Nombre de ces exposés ont été publiés dans « Le Discours psychanalytique », et donc peu accessibles actuellement.
Le but de cette rubrique est d'en faire partager la lecture, mais, plus encore, d'en susciter de nouveaux.
AREL Pierre
Date publication : 10/09/2015
Ce texte est issu de la Revue de l’Association freudienne : Le Discours Psychanalytique N° 13, Paris, janvier 1995 Il est peu de notions qui soient autant impliquées dans la pratique psychanalytique et aussi discrètes dans leur théorisation que le temps. Certes la psychanalyse inscrit son procès dans le temps, elle vient interroger le rapport de celui qui s’y soumet à son histoire, mais ce qu’elle nous apprend sur la dynamique du symptôme et du désir vient réinterroger les définitions les plus communément admises sur le temps.
TEISSIER Marie-Jeanne
Date publication : 10/07/2015
Ce texte est issu du Bulletin de l’Association Freudienne N° 107 (mars 2004) C'est dès le stade du miroir que Lacan utilise le terme d'aliénation : « Le stade du miroir est un drame dont la poussée interne se précipite de l'insuffisance à l'anticipation − et qui pour le sujet, pris au leurre de l'identification spatiale, machine les fantasmes qui se succèdent d'une image morcelée du corps à une forme que nous appelleront orthopédique de sa totalité − et à l'armure enfin assumée d'une identité aliénante, qui va marquer de sa structure rigide tout son développement mental1 ».
SAFOUAN Moustapha
Date publication : 26/05/2015
Ce texte est issu de la Revue de l'Association freudienne : Le Discours Psychanalytique N° 16, Paris, octobre 1996 Le graphe de Lacan se compose de quelques sigles, de lignes qui les relient, plus un poinçon. L’ensemble donne une figure qu’on peut dire topologique en ce sens qu’on peut le chiffonner sans que les relations entre ces notations changent. Pour apprécier la portée doctrinale et épistémologique de cette figure, il est nécessaire de se référer à son contexte, c’est-à-dire aux sept premières années de l’enseignement de Lacan — si on compte les deux séminaires de 1951 à 1953. C’est au cours de ces sept années qu’a eu lieu l’élaboration des concepts désignés dans le graphe par des sigles.
NACHT Marc
Date publication : 14/04/2015
Ce texte est issu du Bulletin de l'Association freudienne N° 23 de juin 1987, A F I, Paris Le mot fixation (Fixierung) a été employé par Freud au cours de différentes descriptions qui concernent pour la plupart l'investissement d'objet selon le point de vue énergétique impliqué par le concept de libido. Ainsi l'on trouvera le mot fixation utilisé pour décrire le mode de relation du sujet à un objet privilégié au cours du développement de ce dernier par l'importance de la charge libidinale dont il fut et demeure investi. C'est alors de fixation à dont il est question. Ce même terme descriptif sert également à marquer la relation du sujet à un ensemble pulsionnel lié à une zone érogène particulière dont la fonction génétique trouve son expression dans la théorie du découpage en "stades" de la psychogénèse, fixation orale par exemple. Enfin, le mot fixation indiquera l'inaltérabilité de la liaison d'une pulsion à son objet, inaltérabilité dont la trace serait constitutive du re
LACHAUD Denise
Date publication : 20/11/2014
Ce texte est issu de la Revue de l’Association freudienne : Nodal N° 2 Paris, Clims, 1985 La répétition, appellation moderne et abrégée de ce que Freud a nommé Wiederholungszwang, est à l’origine même de ce qui constitue, pour nous, aujourd’hui, le sujet de l'inconscient -- sujet-supposé-savoir. Déjà pour Freud, elle est plus qu’un concept. Elle définit et circonscrit un moment, point crucial dans la cure. Elle respecte une logique et va servir de support à ce que J. Lacan appellera le Symbolique.
EMERICH Choula
Date publication : 17/06/2014
Ce texte est issu de la Revue de l'Association freudienne : Le Discours Psychanalytique N°16, Association freudienne, Paris, octobre 1996 « Il n'y a pas de rapport sexuel chez l'être parlant » (p. 58) Ce dire de Lacan a suscité en son temps autant d'étonnement que de ricanements entendus aussi bien chez certains habitués de son séminaire que chez ses détracteurs avérés. Il avait pourtant pris la précaution d'ajouter : « le rapport sexuel comme tout autre rapport, au dernier terme, ça ne subsiste que de l'écrit ». S'il nous avait dit « du semblant de rapport sexuel chez l'être parlant » aurions-nous mieux compris ? Et s'il avait poussé les choses jusqu'à dire « de l'hétérogénéité radicale de la parole et de l'écriture », alors là, aurions-nous seulement pu entendre en quoi cela concernait le ratage structural de notre petit commerce ?
QUILICHINI Josiane
Date publication : 21/05/2014
(Deuxième partie)* Ce texte est issu de la Revue de l’Association freudienne : Le Discours Psychanalytique N°19 de février 1998 « Urgente en tout cas nous paraît la tâche de dégager dans des notions qui s'amortissent dans un usage de routine, le sens qu'elle retrouve tant d'un retour sur leur histoire que d'une réflexion sur leur fondement subjectif. »(Extrait de la préface à Fonction et champ de la parole et du langage en psychanalyse, Ecrits, 1966.)
QUILICHINI Josiane
Date publication : 25/02/2014
COLLECTIF
Date publication : 18/02/2014
Ce texte est issu de la Revue de l'Association freudienne : Le Discours Psychanalytique 10, mars 1984 Travail de cartel composé de : Fanny Beckouche, Claudine Capron, Pascale Dégrange, Jacqueline Pasmantier, Denise Sainte Fare Garnot.Ce travail est destiné à l'élaboration d'un Dictionnaire des concepts psychanalytiques après le retour à Freud opéré par Lacan.
STRYCKMAN Nicole
Date publication : 12/02/2014
Ce texte est issu de la Revue de l'Association freudienne : Le Discours Psychanalytique N° 9, Paris, février 1993. Le transfert, pas plus que l'inconscient, n'est une invention de Freud. L'invention de Freud porte sur la prise en compte de ce <em>« phénomène pour le travail de la cure. Cette utilisation du transfert dans la cure et l'instauration de l'association libre va permettre à Freud de différencier radicalement la psychanalyse des méthodes de la suggestion utilisée pendant l'hypnose comme la pratiquait Charcot et de la méthode cathartique de Breuer.
FORGET Jean-Marie
Date publication : 28/01/2014
Ce texte est issu de la Revue de l’Association freudienne : Le Discours Psychanalytique N° 7, Paris, février 1992 Ma démarche et ma curiosité concernant le souvenir - écran est venue de cas cliniques et de la surprise qui accompagne chez ces patients l’émergence de ces souvenirs. Cette surprise est souvent liée, comme le souligne Freud, dans les publications qu’il y consacre, soit au côté anodin du souvenir évoqué, soit à la précision de certains éléments de la scène remémorée, soit encore à ce qui s’y note comme une absence de centre: « on se rappelle bien, une situation, dit-il, mais cette situation est dépourvue de centre, et on ne sait à quel élément attribuer la prépondérance psychique »(2). Dans son étude des souvenirs - écrans, Freud prend appui sur l’opposition qu’il souligne entre la précision du souvenir et le côté anodin de celui-ci. Mais s’il explique le caractère anodin du souvenir par un effet de déplacement, il donne peu d’éclaircissements sur
DORGEUILLE Claude, CHEMAMA Roland
Date publication : 01/01/1900
LAZNIK Marie-Christine
Date publication : 01/01/1900