Le plus souvent, la psychopathologie des personnes âgées dépendantes se réduit à une seule lecture neurologique (démences de type Alzheimer ou maladies apparentées). Des affections à propos desquelles se pose pourtant la question d’un délitement possible de la structure subjective elle-même. Si c’est bien le cas, comment dans ces cas-là un nœud borroméen pourrait-il se défaire ? La clinique nous indique – pour peu que l’on veuille bien l’entendre – que l’âge du corps, le temps biologique, le processus de vieillissement, ne suffisent pas à rendre compte de ce dont il s’agit pour ces «Parlêtres » qui, sur la scène du monde, ne font souvent plus partie du champ de la parole et du langage.