Ce séminaire d’hiver consacré à la formation de l’analyste ne pouvait, bien sûr, faire l’impasse sur la question essentielle de l’analyse profane ou laïque, autrement dit sur la nécessité de tenir la psychanalyse hors du champ médical. Question essentielle pour commencer, parce que si je demandais, ici, aux psychanalystes qui ne sont pas médecins de lever la main, il est assez probable qu’ils soient aujourd’hui très largement majoritaires, que Freud en serait sans doute surpris, mais probablement satisfait, lui qui souhaitait « former analytiquement des social workers » pour lutter contre les névroses de la civilisation. C’est déjà dire toute l’importance de cette question de l’analyse laïque, à la fois pour celles et ceux qui viennent ici se former ou s’informer, mais également pour celles et ceux qui transmettent la psychanalyse.
Que veut dire, en 2025, être un ou une psychanalyste profane, mais aussi quels enseignements s’imposent, de fait, aux profanes ? C’est un questionnement qui mérite un détour, parce que, et j’essaierai de vous en dire un mot après, même si la question de l’analyse profane semble a priori caduque, obsolète, dépassée, elle est en réalité, plus que jamais d’actualité, pour ne pas dire fondamentale quand la psychanalyse est, comme aujourd’hui, prise à partie de toute part.
Bien sûr, en France, ce point soulevé par Freud il y a maintenant 99 ans semble ne plus faire débat… comme il le fut au temps de Marie Bonaparte dans les années 30, ou de Margaret Clark-Williams dans les années 50. Et depuis une décision jurisprudentielle de 1978, la psychanalyse étant reconnue comme une activité professionnelle à part entière, c’est-à-dire « indépendante par la spécificité de sa méthode et de son objet », le statut civil du psychanalyste est désormais établi : il exerce jusqu’à présent une « profession non réglementée ». Bien sûr aussi, je ne vous apprends rien, cela a été largement commenté depuis un siècle, il existe une sorte d’unanimité de la communauté psychanalytique pour reconnaitre que lorsqu’il défendait la psychanalyse profane face à la médecine, Freud disait surtout que, par essence, la psychanalyse ne peut être inféodée à un quelconque champ de savoir prédéterminé. Pour Freud, la médecine n’est donc qu’un exemple de ce qui pourrait porter préjudice à la science de l’inconscient. Notons, à ce propos, que la publication qui fait suite à ce texte, en 1927, n’est autre que L’avenir d’une illusion. Avec ces deux livres publiés coup sur coup, Freud le reconnait : il tient à protéger la psychanalyse des deux menaces que constituent pour elle la médecine et la religion. Être profane, pour Freud, ce n’est pas donc être « amateur », c’est d’abord et avant tout, comme le précise l’étymologie du terme, se tenir « en-dehors du temple ». Pour citer l’excellente préface de Pontalis, l’idée majeure de ce texte « n’est donc pas seulement de défendre les analystes non médecins, il s’agit plutôt de défendre le principe même de la psychanalyse ». En ce sens, nous pourrions dire que nous sommes tous profanes, absolument tous profane, c’est-à-dire tenus de rester en dehors de toute sacralisation du savoir et du pouvoir. Parce que ça fixe là une éthique. Une éthique du désir.
Mais sommes-nous prêts à défendre le principe même de la psychanalyse quand celle-ci est l’objet de tentatives d’attaque ou d’annexion de plus en plus violentes ? Celles et ceux qui parmi nous travaillent en institution ou enseignent à l’Université le disent : un peu partout, malmenés, menacés, ils survivent, quand ils survivent, aux tentatives d’anéantissement de la spécificité théorique et clinique de leur pratique. Sommes-nous prêts à former une « troupe d’auxiliaires », comme le firent certains de nos ainés, en dépit du confort de nos cabinets ? À quoi donc nous engage le fait d’être fondamentalement laïque en 2025 ? Parce que Freud est pointilleux : s’il n’est pas question pour lui de laisser les médecins s’approprier la psychanalyse, médecins qui aussitôt la détruiraient ou la feraient leur (écrivez-le comme vous voulez), il est encore moins envisageable de la livrer aux charlatans, aux idiots, aux sauvages. Aux pouvoirs publics non plus, remarquez, mais nous y reviendrons juste après. Être profane, c’est donc répondre à un certain nombre de prérequis, explique Freud, et je vous propose donc, dans un premier temps, de revenir à son texte, à cet essai qui, comme l’avance Ferenczi dans la préface qu’il signe à l’édition américaine de 1927, « constitue une esquisse compète, succincte et lucide tout à la fois, de la psychanalyse ». Et il ajoute : « Si aujourd’hui quelqu’un me demandait de lui recommander un livre propre à lui permettre de comprendre, de saisir dans son essence même, ce qu’est la psychanalyse, c’est sans hésiter que mon choix se porterait sur La question de l’analyse profane ».
Nous sommes donc en 1926, à Vienne. Freud a 70 ans et a déjà publié sur les rêves, le mot d’esprit, les théories sexuelles infantiles, les rabaissements de la vie amoureuse, la horde primitive… Mais au milieu des années 20, voici qu’il opère un virage : alors qu’il vient de passer les six dernières années à remanier la théorie et la clinique psychanalytique, il décide de changer son adresse dans le but d’obtenir une audience plus large que celle des médecins et des intellectuels. Car Freud veut faire connaitre la psychanalyse, mais aussi, la défendre tandis qu’elle a déjà mauvaise presse. Pour preuve de cette préoccupation nouvelle, alors même qu’il n’apprécie pas particulièrement la fréquentation des journalistes, la très longue interview qu’il accorde, cette même année 26, à George Viereck, reporter pour le New York American. Dans cet entretien traduit en français sous le titre « Freud face au sphinx », il évoque justement l’actualité de son combat pour l’analyse profane, je vous lis un extrait de l’article qui lui donne la parole :
« J’écris, en ce moment, une défense de l’analyse profane, la psychanalyse pratiquée par des non-médecins. Les médecins veulent rendre l’analyse, sauf pratiquée par des médecins autorisés, illégale. L’Histoire, la vieille plagiaire, se répète elle-même après chaque découverte. Les médecins disputent toute nouvelle vérité au début. Après quoi ils essayent de la monopoliser. »
Un public plus large, un public de profanes, c’est donc ce que Freud vise, d’où la publication, déjà l’année précédente, de son Autoprésentation, occasion pour lui de relater l’histoire de la psychanalyse et de ses concepts. L’année suivante, en 1926, La question de la psychanalyse laïque obéit donc à la même logique : « Il est de notre devoir, écrit Freud, d’instruire les gens sans partis pris des particularités d’un traitement analytique ». Alors évidemment, je ne peux manquer de vous dire un mot de l’affaire Reik qui apparait bien sûr comme le véritable point de départ de ce « traité d’inspiration polémique », mais je voudrais que l’on garde quand même cette idée en tête : le projet de Freud, au-delà du soutien apporté à un ami de la Société psychanalytique de Vienne qui fait l‘objet d’une plainte pénale pour exercice illégal de la médecine, le projet de Freud est d’« informer », le terme est le sien. Il veut informer : « … que l’analyse est un procédé sui generis, quelque chose de nouveau et de spécifique, qui ne peut être saisi qu’à l’aide de vues neuves ou si l’on veut d’hypothèses neuves ». Informer, c’est d’ailleurs aussi le terme dont use Ferenczi, dans son préambule à l’édition américaine, pour expliquer que « la circulation de l’information apparait comme l’agent le plus dissuasif du charlatanisme, et comme le garant de la diffusion de connaissances fiables sur le sujet de la psychanalyse ». Et informer, c’est-à-dire proposer une représentation de la théorie psychanalytique et de ses enjeux dans un texte remarquable de clarté, nous allons voir que c’est véritablement ce que fait Freud, il y a 99 ans. Comme si ce vade-mecum écrit au prétexte de défendre son ami était surtout pour lui l’occasion d’informer sur la fonction de l’analyste, mais aussi, en faisant d’une pierre trois coups, d’informer ceux qui, notamment outre-Atlantique, tendraient à un peu vite à se passer de son avis de père fondateur.
Nous sommes en juin 1926 donc, à Vienne, et Théodor Reik qui est diplômé en psychologie, en lettres et en philosophie, est embarqué dans un procès où il est présumé hors la loi. Il n’est pas l’unique à être psychanalyste non-médecin parmi les proches de Freud, c’est aussi le cas d’Otto Rank, mais c’est Reik qui a fait l’objet d’une plainte de la part d’un patient. À l’heure où le procès s’engage, Freud se met donc à écrire et trouve, pour convaincre ses lecteurs, un procédé narratif original : une discussion avec un interlocuteur fictif, impartial et bienveillant. Il rédige en un mois son opuscule dans un langage accessible, sans aucun terme médical, et début septembre, celui-ci est à la vente dans les meilleures librairies. Dans le même temps, le procureur chargé de l’affaire Reik met fin à l’enquête préalable, le patient accusateur étant tenu pour peu digne de foi. L’ami est donc sauvé, mais le pavé de Freud, lui, est bel et bien lancé dans la mare, suscitant un débat considérable. Car, il se trouve qu’aux États-Unis, au même moment, le président de la société psychanalytique de NY s’oppose, au nom d’une certaine « respectabilité scientifique », à l’analyse pratiquée par les non-médecins. Or, s’il s’avère que si dans ce combat, Freud se compare à un « commandant en chef sans armées », il a désormais un nom, et ce nom décide donc, avec ce livre, de rappeler à tous, y compris à ceux qui menacent de rompre avec lui, l’irréductible spécificité de la psychanalyse qu’elle tient de sa pratique et de son éthique. Freud contre-attaque donc, avec plus ou moins de succès, il faut bien le reconnaitre. À Ferenzci, il écrit, en 1928, : « Le développement interne de la psychanalyse s’écarte partout, à l’encontre de mes intentions, de l’analyse profane vers une spécialité purement médicale, ce que je considère comme fatal pour l’avenir de la psychanalyse. » Au même interlocuteur, une année plus tard, en 1929, il explique que l’opposition à l’analyse profane est le « dernier masque de la résistance à la psychanalyse et le plus dangereux de tous ». Et pour vous faire entendre à quel point cette question est demeurée est essentielle pour lui, je vous cite un dernier passage d’un courrier adressé à un M. Schnier en juillet 1938, soit à la fin de sa vie, courrier répondant à une rumeur qui circule à l’époque :
« Je ne puis imaginer d’où peut provenir cette stupide rumeur concernant mon changement d’avis sur la question de l’analyse pratiquée par les non-médecins. Le fait est que je n’ai jamais répudié mes vues et que je les soutiens avec encore plus de force qu’auparavant, face à l’évidente tendance qu’ont les Américains à transformer la psychanalyse en bonne à tout faire de la psychiatrie.»
Mais revenons au texte de 1926. En publiant ce livre, Freud pose donc un acte politique : son opus est un manifeste qui éclaire la théorie psychanalytique et décrit la clinique sans se soustraire à la question. L’analyse, présentée comme le traitement des affections psychiques et particulièrement des névroses, s’avère être « quelque chose de nouveau et de spécifique (…), une construction doctrinale achevée, développée très lentement (…), une science très jeune ». Jeune, nouvelle et qui s’adresse aux anxieux, aux angoissés, aux hésitants, aux impuissants… Il faut dire que c’est assez vendeur. Puis il insiste auprès de son interlocuteur fictif : dans un cabinet de psychanalyste, « pas d’instruments, pas de médicament ». Entre le patient et son analyste, « il ne se passe rien d’autre que ceci : ils parlent ensemble. » Durant des mois, des années parce que la psychanalyse ne relève pas de la magie, mais des mots, des « intimités », de ce qui se dit « en toute confiance » et « en toute sincérité » puisque « le névrosé est invité à en dire plus que ce qu’il sait » dans le transfert, processus constitutif de la cure psychanalytique. C’est donc après ces rappels, cette longue mise au point que Freud aborde la question de la formation spécifique de l’analyste, c’est à dire de la formation appropriée à l’ensemble des psychanalystes puisque, ni la formation médicale ni même un diplôme, dit-il, ne peuvent garantir la compétence d’un praticien à qui il incombe toujours « une lourde responsabilité morale ». Freud insiste : la psychanalyse est une science à part. Outre l’obligation d’avoir soi-même suivie une analyse puisque « c’est de sa propre cure que le futur analyste extrait l’essence de sa formation », Freud ajoute donc une condition, une « formation de l’intellect préalable », qui pourrait être dispensée, selon lui, dans des instituts spécialisés comme à Berlin, Londres ou Vienne. Au programme, pas de cours de psychanalyse, mais des enseignements en sciences de l’esprit, psychologie, histoire de la civilisation, anatomie, biologie, histoire de l’évolution, science de la sexualité, mythologie…
En résumé, bien des champs du Savoir que les études de médecine ne laissent pas le temps d’aborder, explique Freud. Ou alors seulement à partir de présupposés.
Pourquoi est-ce important de rappeler ces attendus de Freud, aujourd’hui ? Quel rapport avec l’actualité puisqu’en introduction, je vous disais qu’il y en avait un ? Pour une raison simple : c’est qu’un siècle après la publication de cet ouvrage, à l’heure où le numérique et l’IA sont en train de bouleverser notre rapport au monde, notre manière de réfléchir en nous entrainant dans un système relevant du 2, mais pas du 3 qui permet de dialectiser, à l’heure où le discours de la science est devenu celui du politique qui sert lui-même un capitalisme, un néolibéralisme de plus en plus agressif, le combat que nous avons à mener nous oppose finalement au même ennemi, même s’il porte une autre panoplie.
Le discours de la science, c’est à dire celui de la psychologie et de la neuropsychologie servi par des experts qui produisent des « preuves statistiques », voilà le nouvel adversaire. Rien de neuf, allez-vous me dire, déjà du temps de Freud, c’est le manque de validité scientifique de ses théories qui était dénoncé. Sauf que, désormais, les pressions viennent d’ailleurs, et que les anti-psychanalyse ont l’oreille du Prince, autrement dit des pouvoirs publics. Trois exemples pour illustrer les influences directes de l’orientation politique des autorités françaises vers la psychologie médicale autrement dit vers le cognitivisme et le comportementalisme :
Pourquoi rappeler ces propos, ces décisions ? Pour illustrer la puissance et l’accélération du problème qui se pose à nous, la violence avec laquelle est abordée la question du soin psychique, en France, aujourd’hui, au profit de techniques comportementales. Face aux autorités, face aux médias, et donc face au grand public, la communauté psychanalytique peine, en effet, de plus en plus à défendre sa spécificité. Et parfois même au sein de ses propres rangs, quand elle ne choisit pas, pire encore, de se replier sur elle-même, refusant de se mesurer à autre chose qu’à elle seule, au risque bien sûr d’être taxée de réactionnaire, voire de sectaire. Alors, comment agir, en profanes sans profaner l’héritage ? Que pouvons-nous faire pour que l’expérience de l’altérité reste irrémédiablement la nôtre, et que nous ne cessions surtout pas de la réactualiser ?
Retourner à Freud, sans doute, comme le faisait Lacan. Retourner à Freud pour ne pas oublier de se tenir devant la chapelle, de rester non clérical, a-dogmatique, sans jamais s’identifier à un savoir, ni en en sacralisant aucun. En restant profane ou laïque, fondamentalement. C’est-à-dire en ne cessant jamais de « se frotter aux énigmes du monde », comme le faisait Freud, dans un désir de savoir inextinguible puisque le discours analytique se tient précisément sur la frontière sensible de la vérité et du savoir. Sortir de soi-même en restant ouvert à l’expérience de l’autre, penser contre soi en ne cédant jamais sur la complexité. Chercher sans renoncer. Rester curieux malgré tout. Comme Lacan qui interroge, tout au long de son œuvre, l’anthropologie, la philosophie, la linguistique, la littérature, le théâtre, la mathématique, la topologie, lit de la poésie, écoute de la musique…
Une rencontre avec Yannick Poirier, le gérant de Tschann Librairie que les psychanalystes parisiens connaissent bien pour s’y retrouver à l’occasion de quelques signatures, une rencontre avec Yannick Poirier, il y a un an ou deux, m’a permis d’entendre une distinction entre les psychanalystes qui me semble assez parlante. « Il a y a deux sortes de psychanalystes, me disait-il. Il n’y a pas les freudiens, les lacaniens, les jungiens ou quoi, non, il y a les psychanalystes qui viennent ici en achetant de la psychanalyse, et les psychanalystes qui viennent ici en achetant tout. Nous, bien évidemment, ce sont des attitudes comme celles de Michel Plon ou de Jean-Paul Beaumont qui nous rassurent sur l’état de la psychanalyse en France. Parce que si vous voulez, on crève quand même un petit peu de l’hyper spécialisation. Il y a d’ailleurs quelque chose qui me parait antinomique lorsque vous êtes analyste, c’est que vous recevez le monde dans votre cabinet, et si recevant le monde dans votre cabinet, vous n’allez le soir en librairie qu’acheter des bouquins de psychanalyse, ça me parait trop restreint. Je dirais qu’il y a une résistance chez l’analyste qui se conduit comme ça. »
Et ceci me parait d’une grande justesse, que l’on soit, par ailleurs, poète, philosophe, musicien, éducateur, psychologue, journaliste, mathématicien, avocat, ingénieur, enseignant, orthophoniste, médecin, psychomotricien… Peu importe, puisque la psychanalyse s’est autre chose, une autre épistémologie qui ne s’intéresse pas à la cause des faits, mais à la signification du symptôme de celui qui souffre psychiquement. La psychanalyse, être psychanalyste, c’est une toute autre histoire. Et c’est, enfin je l’espère, ce que sont venus illustrer les témoignages de huit de nos membres que vous avez pu lire sur le site de l’ALI ou sur ses réseaux sociaux. Lorraine Ouvrieu, Geneviève Schneider, Felipe Diaz, Richard Debré, Perline Roche, Anthony Huard, Julie Roth, Delphine Redler que je remercie au passage : à chaque fois une histoire différente, une pluralité de parcours et de style, mais une même curiosité, un même engagement en acte, un même désir d’apprendre et de transmettre. Un désir humble, comme celui qui me pousse, entre d’autres choses, à vous proposer, chaque jour, sur les réseaux sociaux de notre Association, un peu de matière à réflexion. Et ce qui nous rassemble, c’est alors le désir de poursuivre le combat pour la spécificité de la psychanalyse, dans les pas de Freud, qui avertissait, en 1939, à la BBC : « La résistance a été forte et incessante. (…) La lutte n’est pas terminée. » Mais je suppose que vous avez votre mot à dire.
[1] Ilias Psarianos, « Coronavirus : comment les sciences comportementales aident le gouvernement à gérer la crise sanitaire », France Bleu, 27 mars 2020. URL : www.francebleu.fr/infos/societe/coronavirus-comment-les-sciences-comportementales-aident-les-politiques-a-gerer-la-crise-sanitaire-1585316002
[2] Stéphan Giraud, « Sciences comportementales : aider les administrations à tester des solutions nouvelles », in site du Ministère de la transformation et de la fonction publique, 5 juin 2020. URL : www.modernisation.gouv.fr/actualites/sciences-comportementales-aider-les-administrations-tester-des-solutions-nouvelles